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« SILVA ADAMAS – L’ARBRE ET L’HOMME », UNE INSTALLATION ARTISTIQUE PÉRENNE LAURÉATE DE LA BOURSE MÉCÈNE ET LOIRE 2016/2017

          En janvier 2016, les 28 entreprises membres de Mécène et Loire lançaient leur 3ème Bourse dédiée à la création artistique et aux jeunes créateurs (-35 ans). Le jury, composé de dirigeants membres de la Fondation et de personnalités qualifiées, a eu l’opportunité d’étudier 27 dossiers en provenance de 15 départements différents. Mécène et Loire est aujourd’hui heureuse d’annoncer l’attribution de sa Bourse 2016/2017 « Jeunes Créateurs – Art et Technique » d’un montant de 30 000 €, à l’artiste scénographe Lélia Demoisy pour son projet intitulé « Silva Adamas – L’Arbre et l’Homme ».


« Silva Adamas », ou la forêt d’acier, est un projet de sculpture monumentale qui marie le savoir-faire humain et sa technique au "savoir-faire" de la nature.

Riches de symboles, les représentations d’arbre qui existent depuis le début de l’histoire symbolisent la vie dans sa diversité et ses origines. Joignant le monde souterrain au monde terrestre puis céleste, l’arbre symbolise le lien entre toute chose, de sa naissance à sa potentielle immortalité, de son passé à son futur. L’acier est le matériau qui a fait rentrer l’homme dans une nouvelle ère, détachée de la pierre et du bois, c’est peut-être la matière qui l’a le plus éloigné de la nature. Façonnable à l’infini, il possède également un caractère immortel en tant que matière pure. Rouillé, il évoquera un passé d’ère industrielle, la trace de l’homme sur la nature.

« Silva Adamas » réunit trois créations, trois arbres hybrides, débarrassés de leur écorce et de leur aubier, ré-érigés en tant que sculptures – totems, maintenus hors du temps, figés par la rouille et le feu comme les traces d’une alliance passée entre la nature et l’homme. C’est une rencontre entre la création lente et aléatoire de la nature et la création de l’Homme, droite et mesurée.

Sans apporter aucun jugement sur celui-ci, ce rapport à la nature peut prendre de multiples formes, tout comme pourrait l’être la rencontre entre l’acier et la bois sous forme la plus naturelle.

Poussée par mes lectures du biologiste Francis Hallé mais aussi par mes expériences personnelles d’immersion dans la nature, l’arbre a pris une place de plus en plus importante dans mes réflexions sur mon travail.

Associer l’arbre à l’acier, c’est profiter de la malléabilité du métal pour s’adapter à la forme déjà existante de l’arbre, pièce unique façonnée durant de longues années par la vie. Ainsi, les greffes d’acier pourront sembler contraindre l’arbre, suivre le bois, pousser de concert avec lui et se mêler pour ne plus savoir qui est venu avant l’autre.

travail en atelier

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